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vendredi 15 mai 2020

Le patchwork du confinement

 


Impossible de dire combien il aura fallu d'heures pour réaliser cette couverture. J'avais commencé ce travail il y a plusieurs années, puis, devant l'ampleur de la tâche, je l'avais laissé de côté.

En effet, ce type de patch, appelé "grandmother's garden", était à l'origine un travail collaboratif. Chaque femme du groupe réalisait un motif et leurs ouvrages étaient tous assemblés à la fin.
La réalisation demande donc de la patience car, en raison de la forme hexagonale des morceaux, il ne peut être réalisé qu'à la main.

Mais le confinement est arrivé et comme il a fallu s'occuper, voilà mon patchwork enfin terminé.


Etape 1:
Chaque hexagone en tissu est bâti sur un hexagone en papier, ou bristol, qui permet de lui garder sa forme pour faciliter l'assemblage. Il faut donc découper autant d'hexagones papier que d'hexagones tissu, ce qui prend déjà un peu de temps.




Etape 2:
On assemble les hexagones entre eux selon le motif qu'on a choisi. Avec ces petites pièces, il est possible de réaliser pas mal de motifs différents. Personnellement, j'ai choisi de faire des losanges sur un fond noir pour faire ressortir les couleurs.


Etape 3 :
Une fois tous les motifs assemblés, il faut préparer la doublure. C'est le travail que je trouve le plus pénible. Mais j'ai la chance d'avoir beaucoup d'espace dans mon atelier, ce qui me permet d'étaler la doublure sur le sol, puis de poser mon patch par dessus.  Ensuite, je bâtis les épaisseurs en faisant un quadrillage afin qu'il n'y ait pas de plis dans la doublure.


Etape 4:
Pour finir, il faut "quilter", c'est à dire réaliser des petits points pour fixer les différentes épaisseurs ensemble. Ici, j'ai choisi de "dessiner" des formes géométriques en traversant au milieu de chaque hexagone, ce qui permet de retrouver la forme des losanges sur l'envers de la couverture.


Ce qui me plait, dans ce motif, c'est qu'il permet vraiment d'utiliser toutes les petites chutes de tissus dont on ne sait pas quoi faire ainsi que des morceaux de vieux vêtements. On peut dire qu'il raconte une histoire.