Cela m'a permis d'apprendre à poser des profils en mousse agglomérée. Ce n'est pas parfait mais bon... c'est la première fois. En revanche, je suis assez contente du bombé de l'assise.
Pour donner une nouvelle vie aux vieux objets, utiliser les petits restes de matériaux, détourner, inventer, et surtout s'amuser...
Comme il manquait un morceau de bois sur l'un des accoudoirs, il a fallu faire un peu de "sculpture".
Elle retrouve enfin une seconde vie avec une patine chêne moyen et un petit carré en jacquard dont les motifs contribuent au style folklorique apporté par la sculpture du dossier.
Pour cette vieille chaise très brinquebalante, le sanglage s'est avéré délicat, chaque coup de marteau m'évoquant l'image d'une certaine 2CV dans un film célèbre.
Avec la tension des sangles, la traverse avant a bougé un peu. Comme il n'était guère possible de fabriquer des renforts en bois par manque de possibilités pour les fixer, le dessous à été renforcé par deux sangles en croix, exerçant ainsi une tension contraire pour stabiliser l'assise.
Le reste du garnissage a été fait à l'agrafeuse pneumatique, moins risquée que le martelage de semences, plus rapide aussi.
Pour renforcer l'ensemble, une toile forte a été posée par dessus le sanglage sur laquelle a été collé une mousse assez dense de 5 centimètres d'épaisseur pour une assise bien ferme et bien bombée.